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L’étude a été réalisée dans quatre structures de la ville de Bouaké, à savoir la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE), l’Agence National d’Appui au Développement Rural (ANADER), la Radio-Télévision Ivoirienne (RTI-Bouaké) et la Mairie. Elle analyse les ambivalences inhérentes à l’engagement desdites structures dans la lutte contre le VIH/sida. Les données ont été recueillies à l’aide de techniques variées comme l’observation, l’entretien semi-directif, la capture d’images, la recension de documents. Cette collecte des données a été réalisée à partir d’une immersion dans ces structures enquêtées, sur une période de trois mois. Les données collectées ont été transcrites puis importées dans le logiciel Nvivo 20 pour être classifiées puis encodées. Le cadre théorique choisi s’appuie sur deux théories, à savoir la théorie de l’action collective et la théorie de l’acteur stratégique. Les résultats obtenus relèvent des ambivalences dans l’engagement des structures enquêtées. Celles-ci sont en lien avec le test de dépistage du VIH/sida entre éthique et violation des droits humains, le relâchement dans le programme VIH/sida des structures, l’adoption d’une approche multi-maladie, l’absence d’une culture de prévention et la médicalisation dans le secteur public. Ces ambivalences sont induites par des logiques épidémiologique et financière. Mots-clés : Structures privées - structures publiques - ambivalences - logiques - VIH.